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Daniel Koller :
"L'histoire peut vraiment être passionnante et utile !"

A 22 ans, Daniel Koller est commercial et partage ses nombreuses passions sur divers comptes Instagram cumulant plus d'un million d'abonnés.

Avec la sortie de son nouveau livre, ce Suisse passionné revient sur son parcours avec MØNEO.

En 2018, j’ai créé un média sur Instagram qui parlait d’entreprenariat et de développement personnel, que j’ai revendu car il partait dans une optique que je n’aimais pas tellement. C’était plus devenu une entreprise qu’un compte de partage de passion et de connaissance.

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J’ai voulu continuer à créer du contenu. Un peu par hasard j’ai créé quelques anecdotes.

De fil en aiguille, j’ai créé plusieurs médias et je me suis spécialisé sue « Savoirs historique », car c’est un sujet que j’aime un peu plus que les autres.

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J’ai commencé avec savoir insolite. Mais j’ai créé d’autres comptes comme « Savoirs naturel » et « Savoir historique » pour segmenter davantage mon contenu, en offrir à des personnes qui s’intéressent spécifiquement à l’histoire. Mais au départ, je n’aime pas plus l’histoire que raconter des anecdotes

 

C’est pour ça que j’ai beaucoup de compte (sourire). J’ai « Instruit-toi », qui cumule 330 000 abonnés et qui part d’une idée plus générale de partager des anecdotes. « Science à savoir » est mon plus gros compte avec 356 000 abonnés. « Savoir sportif », « savoir naturel » et « savoir historique » sont eux des comptes plus segmentés, mais aussi plus liés entre eux, car ils ont la même photo de profil et un nom similaire.

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Quand j’ai commencé, c’était les publications écrites qui fonctionnaient le mieux sur Instagramme. Alors qu’aujourd’hui c’est beaucoup plus intéressant de faire du contenu vidéo, on capte mieux les gens, on peut mieux transmettre l’information et de manière plus personnelle.

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Comment tu trouves toutes ces anecdotes ?

Dans la vie de tous les jours : quand je lis des livres d’histoire, je regarde des films, dans des médias, sur Youtube… Après je me renseigne sur les anecdotes pour les développer et pouvoir les retranscrire par écrit.

Avec plus d’un million d’abonnés au total, est-ce que tu gères tous les comptes tout seul ?

Depuis quelques mois, il y a quelqu’un qui m’aide pour le compte sciences à savoir, mais sinon, je gère tout, tout seul. Pour les images, certaines sont générées par intelligence artificielle.

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© Daniel Koller

Tu as écrit un livre Les mystères de l'évo'ludique. Anecdotes et histoires rocambolesques sur la progression de notre civilisation. Pourquoi avoir eu envie de changer de format ?

Ça s’est fait un peu par hasard J’ai proposé à des maisons d’éditions d’écrire un livre. Dashbook était plutôt intéressée par « Savoir historique », parce que ça avait le plus de potentiel pour fonctionner, car la plupart des livres d’histoire sont assez théorique et ils aimaient bien l’idée de raconter les faits simplement et avec un côté un peu humoristique parfois.

 

Tu racontes beaucoup d'anecdotes, comme le procès de Gaspard le cochon, tu fais aussi des focus sur des personnalités historiques connues. Comment as-tu choisi les histoires que tu racontes ?

Certaines sont en partie publiées sur mon compte Instagram, mais c’est un réseau social où les gens ne vont pas passer plus de 7 à 8 secondes sur une publication. Donc c’est difficile de développer une histoire ou le récit d’une personne. C'est pour ça que c’est intéressant d’écrire ce livre pour pouvoir rentrer dans certains parcours ou certaines histoires, comme Gaspard le cochon (rire).

Les idées viennent un peu comme pour mes comptes Instagram : j’ai réfléchi à ce que je voulais mettre dans chaque chapitre et après, en collaboration avec la maison d’édition, j’ai développé les différents passages intéressants.

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© Daniel Koller

Pourquoi avoir choisi de parler de personnalités historiques connues, alors que sur tes comptes Insta, tu parles davantage d'histoires méconnues ?

Je suis d’avis que l’histoire est vraiment passionnante et utile dans un sens où reprendre l’histoire d’une certaine personne peut nous apprendre à vivre d’une autre manière et à développer de nouvelles idées pour ne pas refaire les mêmes erreurs que dans le passé.

Parler de personnes méconnues permet de développer de manière générale la culture des gens sur l’histoire. Le but c’est vraiment de « vulgariser » toutes ces anecdotes, ces vécus, vu qu’à l’école, en tout cas en Suisse c’est souvent rabâché de manière compliquée avec toujours les mêmes actes.

Quels sont tes futurs projets ? Qu'est-ce que tu rêverais d'accomplir ? 

A voir comment ce premier livre fonctionne mas ça serait avec grand plaisir que je mettrais à travailler sur un tome 2 qui pourrait parler de nature, un sujet que je préfère encore plus que l’histoire.

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Est-ce que tu arrives à générer un revenu avec cette activité ?

Mon but avec c’est compte ce n’est pas du tout de devenir influenceur ou de pouvoir en vivre, mon but c’est vraiment de partager des connaissances et ma passion. Surtout qu’en Suisse c’est plus difficile de pouvoir dégager un « vrai salaire » avec les réseaux parce que 2 000 € par mois ça ne me permettrait pas de payer mes factures etc…

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Rachel Ducept

Photo Une : Daniel Koller

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